Le Bureau du SILR recrute

Si tu trouves intolérable qu’on te marche dessus pour des raisons de reproduction d’un système de domination (i.e les études de médecine).
Tu t’es déjà endormi en garde sur ton ordinateur et tu te demandes ce que tu vas manger chez toi en rentrant à 19h le lendemain ou alors tu t’es mangé un platane en sortant de garde.
On t’a déjà dit que si tu ne restais pas jusqu’à 20h tu n’aurais pas de poste, ou bien on t’a déjà fait des avances en stage, voir même tu as été harcelé.e ou agressé.e sexuellement ? C’est un délit, voir un crime, et passible de sanctions pénales.
La semaine dernière, le Conseil d’Etat venait de rendre sa décision concernant le recours de 3 intersyndicales et syndicats (ISNI, Jeunes Médecins, APH) sur le temps de travail des internes et médecins hospitaliers.
Cette décision est historique et va au-delà même de nos espérances en reprenant les arguments du rapporteur public. La décision nous indique simplement que les dispositions légales exigent de la part de tous les établissements un décompte horaire du temps de travail ainsi qu’un respect strict des 48h.
La décision du Conseil d’Etat est parfaitement limpide lorsqu’il indique que les textes “impliquent également nécessairement que les établissements publics de santé se dotent, en complément des tableaux de services prévisionnels et récapitulatifs qu’ils établissent, d’un dispositif fiable, objectif et accessible permettant de décompter, selon des modalités qu’il leur appartient de définir dans leur règlement intérieur, outre le nombre de demi-journées, le nombre journalier d’heures de travail effectuées par chaque agent, afin de s’assurer que la durée de son temps de travail effectif ne dépasse pas le plafond réglementaire de quarante-huit heures hebdomadaires”
Ainsi les établissements ont pour obligation :
- De réaliser un décompte horaire du temps de travail
- De garantir son accès
- De garantir le non dépassement du plafond de 48h
Tout ça n’est pas normal. Au SILR, nous voulons faire en sorte que votre droit soit respecté, que votre formation soit digne de notre système de santé, que votre patientèle soit soignée convenablement.
En faisant respecter votre temps de travail
En faisant respecter votre droit à la formation
En faisant respecter votre dignité d’être humain.
En punissant les auteurs de ces agissements, via la voie pénale.
En modifiant les pratiques de services et en agissant pour la bienveillance au travail.
Tu ne te sens pas représenté.e ? Tu as peur que rien ne change ? Si tu ne le fais pas aujourd’hui, il ne sera pas appliqué demain. Alors, qui que tu sois, contactes nous et rejoins notre équipe.